Être en charge de l'éducation d'un chaton est un travail de tous les instants. Mais les vieux chats connaissent tous la technique : si on dort suffisemment longtemps, le petit finira bien par se [[fatiguer|fatigue]].
Être idiot est la meilleure façon d'être un chat. Surtout un [[chaton|vieux fauve]]. Un papillon ? Un [[oiseau|merle]] ? Une [[ombre]] ? Une oreille ? Tout est passionnant ( mais jamais longtemps) !
L'odeur du cadavre est vraiment appétissante. Il suffirait de grimper sur cette table. En passant par cette chaise. Oui. Pédaler le long du pied de la chaise. Se rattraper au barreau de la chaise. Tomber. Réessayer. \nTout est si haut, si [[grand|ombre]] quand on a trois mois !
Les chats n'ont pas de [[noms|oiseau]] (il n'y que les humains pour croire des sottises pareilles). Pourquoi se donner des noms quand on peut faire la [[sieste]] à la place ?
Sur le pas de la porte, le [[vieux fauve]] se laisse mordiller l'oreille par un [[corte, le [[vieux fauve]] se laisse mordiller l'oreille par un [[chaton passablement idiot|idiot]], mais extrêmement sympathique.
Encore une dure journée qui s'achève (la notion de journée est très relative chez les chats) !\nOn se roule l'un contre l'autre et on dort. Jusqu'à la prochaine gamelle. Ou peut-être jusqu'à ce qu'on soit fatigué de dormir.
Les merles n'ont pas de nom non plus. Mais ils font beaucoup moins la sieste. Il faut dire qu'un vieux chat les [[pourchasse]] dès qu'il en a l'occasion.
Un ennemi, là ! Une proie ! Ah ! Non ! Il bouge, ça fait peur. C'est si proche, si mobile, si terrifiant, l'ombre d'un chaton.\nUn si petit corps et tellement [[d'émotions|fatigue]] !
Sur sa truffe légèrement plus sombre que le reste de son corps, des plumes collées dans du sang trahissent ses activités matinales. Un [[merle]] à moitié dévoré laissé sur la table de la cuisine, aussi.\nLa chasse n'est pas très fatiguante, mais une [[sieste]] ne fait jamais de mal.